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09/10/2013 - Nous aurons des comptes à rendre de nous-mêmes

Je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à vous comporter d’une manière digne de l’appel que vous avez reçu (Ephésiens 4.1).

 Malgré avoir été fait prisonnier dans une prison de l’Empire Romain, l’apôtre Paul vivait l’affranchissement qu’il avait en Christ. L’apôtre savait la valeur du choix fait en faveur du Seigneur, de ce qui était possible d’être obtenu de la part de Dieu, et ce qui pourrait être fait en sa faveur, et de celui de ses proches, et ainsi il demandait aux frères d’Éphèse, qu’ils vivent d’une telle manière, afin qu’ils soient dignes de l’appel qu’ils avaient en Christ.

 Le choix – Ce n’est pas du tout par hasard que les gens suivent l’Évangile. Chacun de nous – que ce soit la personne la plus simple aux yeux des hommes – a fait l’objet d’une demande spéciale du Seigneur Jésus, lors d’une réunion avec le Père. Il s’est rapporté à nous, d’une manière particulière, Il a fait connaître notre nom, et Il a demandé qu’on Lui soit donnés: J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole (Jean 17.6).

 A l’intérieur de cette « fourmilière humaine », qui compte aujourd’hui avec plus de six millions de personnes, le Seigneur Jésus a vu quelque chose en nous, qui peut être, ni même, nous, l’avions remarquée. Alors, Il demanda au Père qu’on Lui soit donnés, et comme il se passe dans toutes les prières qu’Il fait, ce qu’Il demande Lui est accordé. Le fait d’avoir été choisi, se doit au Seigneur Jésus : Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que, vous, vous alliez, que vous  portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que le Père vous donne tout ce que vous lui demanderez en mon nom (Jean 15.16).

 Face à cette réalité, nous ne pouvons pas mépriser qui que ce soit, même s’il s’agit d’un frère qui vit n’importe où dans le monde, et qu’il nous semble sans aucune importance. Toute personne appelée par le Sauveur détient une part semblable à notre héritage dans le Seigneur.

 Il n’y a que le Seigneur Jésus qui connaît les raisons du choix qui a été fait, en notre faveur. Certainement, la raison majeure est l’amour qu’Il a pour nous. Sans doute, toutes les personnes ont des dons et des habiletés, qu’elles ne songent même pas avoir, toutefois, le Seigneur en est au courant.

 Mépriser un seul fils de Dieu, veut dire faire deux fois la même faute. Le Seigneur Jésus nous avertit du danger de cet acte, lorsqu’Il affirme : Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient constamment le visage de mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 18.10).

 La raison de notre appel – Personne n’a été appelé pour figurer tout simplement dans une liste de plus, c’est à dire celle des fils de Dieu. Chacun de nous a un ministère, et il nous faut marcher en toute dignité face à cet appel.

 Il nous faut comprendre dans la Parole de Dieu, ce qui nous appartient en Christ, et alors pouvoir vivre cette condition d’autorité.

Voici, quelques-uns des droits que nous avons :

  1. La certitude que rien ne nous manque – Celui qui reçoit l’appel du Seigneur, et qui fait de Lui son Berger, peut déclarer, avec confiance, que rien ne lui manque : Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien (Psaume 23.1). En tant que fils de Dieu, et cohéritiers de toutes les choses avec le Seigneur Jésus, tout devient à nous : Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes ; car tout vous appartient (1 Corinthiens 3.21).
  2. Le pouvoir pour exiger nos droits. La vraie position de ceux qui sont élus en Christ, est de savoir ce que la Parole déclare leur appartenir. Ceux qui exigent leurs droits en Christ, obtiendront ces droits.

Puisque nous avons toutes les choses, et tenant compte que nous détenons les promesses et les déclarations du Seigneur, en ce qui concerne notre affranchissement des oeuvres du diable, nous ne pouvons absolument pas nous livrer à la tentation d’accepter n’importe quel mal.

Parmi les maux qui sont acceptés, d’une manière courante, par les membres de la famille de Dieu, nous avons la disette, qui fait comme quoi beaucoup doivent recourir à des emprunts d’argent. Néanmoins, ce comportement, par rapport à la Bible, se présente comme un péché, et de même, se révèle comme la méconnaissance ou du mépris envers la Parole, car Elle nous avertit : Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ;  car celui qui aime l’autre a accompli la loi (Romains 13.8).

 Le Seigneur Dieu nous assure que celui qui L’entend aura toutes les choses d’une manière abondante, pouvant même prêter à beaucoup de gens : Le Seigneur t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains ; tu prêteras à une multitude de nations, et toi, tu n’auras pas à emprunter (Deutéronome 28.12).

 L’affranchissement de toutes les malédictions qui étaient tombées sur la race humaine était inclu dans l’oeuvre de rédemption, réalisée au Calvaire. Le Seigneur Jésus devint maudit à notre place, pour que nous soyons rachetés de toute malédiction : Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi devenant malédiction pour nous –  car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois (Galates 3.13).

 Dans le texte de Deutéronome, chapitre 28, versets 15 à 68, nous y trouvons une liste des malédictions de la Loi. Ce sont 53 versets qui font la description des faits qui atteignaient ceux qui n’obéissaient pas la Loi.

 Si votre souffrance n’est pas mentionnée dans cette liste, présentée dans ces versets, ne dites pas que votre situation est spéciale, car à la fin de cette liste de souffrances, vous y trouverez l’information suivante : Le Seigneur fera même venir sur toi toutes sortes de maladies et de fléaux qui ne sont pas mentionnés dans le livre de cette loi, jusqu’à ce que tu sois détruit (Deutéronome 28.61).

 Il est notre berger – Il faut qu’on fasse entièrement confiance en la Parole de Dieu. Voilà, l’un des secrets pour remporter la victoire. Dans le Psaume 78.72, nous y lisons : Et David les fit paître avec un coeur intègre et il les conduisit avec des mains habiles. Ce texte parle de David, le bien-aimé berger de brebis, que Dieu choisit pour être le roi d’Israël. David est le portrait même du Seigneur Jésus, car il conduisit le peuple de Dieu avec un coeur intègre.

 Chers lecteurs, le Seigneur Jésus n’est pas inférieur au roi David :  Il est l’intégrité même. Il nous dirige, et jamais Il ne nous conduira d’une manière irresponsable. Le Seigneur Jésus nous assure que toute personne que le Père Lui concède, ira vers Lui, et jamais Il ne permettra qu’elle s’égare : Et moi, je leur donne la vie éternelle ; ils ne se perdront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout –  et personne ne peut l’arracher de la main du Père (Jean 10.28-29).

 De même, l’on dit que David conduisit son peuple avec des mains intelligentes. Et, c’est ainsi que le Seigneur nous conduit. Remarquez l’importance d’être conduit par les mains intelligentes du Seigneur Jésus ! Nous savons que c’est bien Lui, le Verbe de Dieu, le Créateur qui a produit toutes les choses visibles et invisibles. Il a créé la Terre, pleine de montagnes, de rivières, d’arbres, d’animaux, et Il a placé cette « lourde boule », c’est à dire notre planète, qui tourne tout autour du Soleil, sans aucune colonne pour la soutenir. Ses deux mains ont formé toutes les choses. Tout a été calculé avec rigueur, et par la suite lancé dans le vide de l’orbite, avec un calcul arithmétique, et avec équilibre vis-à-vis des autres planètes. Et voilà, ce sont exactement ces mains parfaites, celles qui nous conduisent. Comment pouvons-nous oser ne pas croire en Lui, et envisager que notre futur sera incertain et ténébreux ?

 Paul, le prisonnier du Seigneur Jésus, tout en exprimant la volonté de l’Esprit Saint, demandait à ses frères d’autrefois, qu’ils marchent dignement, selon l’appel qu’ils avaient reçu.

 Ne pas croire aux révélations de la Parole, voilà comment frustrer le Seigneur Jésus, qui nous a élus, afin que nous soyons membres de la famille divine, héritiers de Dieu, et ambassadeurs du Royaume des Cieux.

Si vous ne savez pas encore (et même si vous le savez déjà, il faut toujours vous rappeler), souvenez-vous que la Parole déclare : Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même (Romains 14.12).

En Christ, avec amour,

 

R.R. Soares

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