09/10/2013 - Notre Force

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Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre dire que mes enfants vivent dans la vérité (3 Jean 4).

 De temps en temps, nous apprenons, par la presse, que la nouvelle année sera gouvernée par quelque chose, un personnage, ou une entité. Ceux qui sont adeptes de la Nouvelle Ère, par exemple, disent que nous entamons l’ère du Verseau. Déjà, les partisans du spiritisme parlent d’un dieu appartenant au panthéon afro-brésilien, comme celui qui régit une année, et d’autres religions ont, aussi, un régisseur pour chacune des années du calendrier. Mais en fait, nous sommes en train de vivre l’ère de l’Esprit Saint !

 Le Seigneur, lorsqu’Il fit Néhémie et Esdras racheter Son peuple de la captivité, et le conduire vers la Terre Promise, fit comme quoi les événements de ces jours-là soient vraiment des prophéties. Je pense qu’ils ne comprenaient pas que ce qui se passait avec eux, c’était comme une représentation de ce que nous vivons aujourd’hui.

 La captivité d’Israël, en Babylone, ressemble beaucoup aux oppressions qui nous arrivent, lorsque comme eux, nous méprisons la sainte Parole de Dieu, et alors nous sommes atteints par un esclavage spirituel. Ils avaient été affranchis de l’esclavage de l’Egypte, c’est à dire un genre de prison satanique, où se trouve, déjà, toute personne née dans ce monde. La sortie du peuple de Dieu vers la Terre Promise est le symbole de notre salut. La durée de leur séjour dans le désert représente le temps que nous attendons jusqu’à notre séjour dans le Paradis de Dieu.

 Une fois à Canaan, débarrassés des oppresseurs égyptiens, ils ont méprisé les avertissements du Seigneur, ainsi que Ses commandements. Et, voici le résultat qu’ils obtinrent : ils furent livrés à un peuple étranger qui les opprima pendant 70 ans. Le nouvel affranchissement que ce peuple vécut, correspond aux affranchissements que nous obtenons, lorsque nous nous repentissons, et nous revenons vers notre Dieu. Recevoir une bénédiction, soit la guérison, ou la solution d’un problème, produit en nous une joie semblable à celle que les israélites éprouvèrent en rentrant chez leur patrie bien-aimée.

 De retour à la présence du Seigneur, les fils d’Israël, éprouvèrent une faim terrible de la Parole de Dieu. A bout de forces avec autant de souffrance, ils souhaitaient réparer leur rapport avec le Seigneur, afin de pouvoir vivre le soulagement qui arrive lorsque nous sommes en communion avec le Créateur, et ainsi ils cherchèrent Dieu de tout leur coeur. Sans épargner leurs forces, ils se rendirent à une réunion à Jérusalem. Et, tous, malgré la situation de chacun, se sont rassemblés auprès de la Porte des eaux. Pendant presque six heures, tout le peuple, resta debout pour entendre la Parole de Dieu être annoncée. Tout cela fut émouvant. Lorsque le sacrificateur Esdras commença à lire la Loi de Moïse, le peuple d’Israël put constater la présence de Dieu, et les gens ont  pleuré à chaudes larmes. La voix de Dieu se fit très claire ce jour-là, et alors tous se rapprochèrent du Seigneur. Et, outre les recommandations lues dans la Parole, Néhémie, Esdras, ainsi que tous les autres qui étaient avec eux, firent aussi d’autres avertissements, qu’ils ne songeaient pas seraient des prophéties pour nous, pour notre époque. Esdras leur dit : Allez, mangez des viandes grasses, buvez des liqueurs douces et envoyez des parts à ceux qui n’ont rien de prêt, car ce jour est sacré pour notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie du Seigneur est votre force (Néhémie 8.10). Tenant compte de l’importance de chacune des orientations données, nous les étudierons séparément :

 ALLEZ – Il fallait qu’ils marchent. Le même ordre fut donné à Abraham par le Seigneur, lorsque le Seigneur lui dit la raison qu’il n’avait pas encore eu son fils : Alors qu’Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu-Puissant. Marche devant moi et sois intègre (Genèse 17.1). Il fallait qu’Abraham continue sa marche. Il ne pouvait pas s’arrêter, il fallait qu’il marche, en obéissant le Seigneur, tout en étant intègre, en même temps. Soit, il fallait qu’il obéisse le Seigneur en toutes les choses qu’Il l’avait chargé de faire.

  MANGEZ DES VIANDES GRASSES – Ce passage parle de prospérité. Il y a beaucoup de graisse préparée pour nous, toutefois, nous ignorons ce fait. Presque toujours, si nous avons de quoi manger, et si nous en avons assez, afin de pourvoir nos besoins, cela nous suffit, et nous sommes satisfaits. Non ! Ce comportement n’est pas correct. Dieu souhaite que ses fils puissent prospérer. Il y a beaucoup de gens qui ont besoin d’un emploi, et l’oeuvre de Dieu même, s’attend à ce que nous prospérions, afin qu’elle soit sponsorisée.

BUVEZ DES LIQUEURS DOUCES – Le Seigneur n’est pas du tout contre les plaisirs habituels de la vie. Mais, bien au contraire, Il nous oriente à boire des liqueurs douces. Prenez des vacances, de temps en temps, par exemple, et rendez visite à des endroits beaux et paisibles, habillez-vous avec des vêtements de qualité, ayez une bonne voiture, habitez une bonne maison, et jouissez de toutes les merveilles qu’Il a créées, car c’est bien Sa volonté pour nous.

  EVOYEZ DES PARTS – Voici, la plus belle des missions que le Père nous a chargés. Lorsque le Seigneur Jésus chargea Ses disciples, d’aller partout dans le monde, pour annoncer les Bonnes Nouvelles, Il nous a dit d’employer Son Nom et le pouvoir de l’Esprit Saint, pour guérir et affranchir les opprimés. Il souhaite que nous puissions envoyer, aujourd’hui, des parts de ce que nous recevons de Lui, à ceux qui n’ont rien. Voilà, la meilleure manière d’évangéliser.

 CAR CE JOUR EST SACRÉ POUR NOTRE SEIGNEUR – Mon coeur devint ému lorsque je compris, que depuis la date que notre Sauveur a abattu le diable, et qu’Il nous a concédé le pouvoir pour faire Son oeuvre, le temps Lui appartient. Aujourd’hui, le temps n’appartient pas à un personnage de la sorcellerie,  ou encore à un élément de la mythologie, qui abondent par milliers dans le monde. Non ! Ce sont des mensonges ! Le Verseau ne régit absolument pas la Terre, ni même n’importe quel autre symbole du zodiaque, ou encore quelque dieu mythologique. Ce temps est sacré pour notre Seigneur. Aujourd’hui, il est temps que l’Esprit Saint réalise  les mêmes miracles qui ont été réalisés lors du ministère sur la Terre du Seigneur Jésus. Ce temps appartient au Consolateur, qui est venu, par notre intermède, réaliser les mêmes oeuvres faites par les mains de notre Sauveur et Seigneur.

 NE VOUS AFFLIGEZ PAS – A quoi bon pleurer, réclamer, se désespérer, ou faire des sacrifices ? Tout cela veut dire des sacrifices inutiles, et des tentatives frustrées, que les gens essayent de faire pour obtenir les bénédictions des cieux. Toutefois, c’est un fait. Rien de tout cela est nécessaire. Il faut qu’on fasse les gens s’arrêter de pleurer, et qu’ils se réjouissent dans la présence de Celui qui dit à Abraham : Je suis le Dieu-Puissant (Genèse 35.11a). C’est à dire, « je n’ai ni problèmes, ni incapacités. Je peux réaliser n’importe quel miracle, mais il vous faut marcher dans ma présence, d’une manière intègre ».

 CAR LA JOIE DU SEIGNEUR EST NOTRE FORCE -  Probablement, dans toute la Bible, vous ne trouverez aucune explication aussi simple et profonde, à propos du pouvoir que le Seigneur possède pour employer dans notre vie. D’autant plus que vous contentez notre Dieu, d’autant plus vous obtiendrez des forces de Sa part. Celui qui Le contente un tout petit peu à peine, n’obtiendra qu’une petite portion de la force du Seigneur. Celui qui n’arrive nullement à Le contenter, n’obtiendra pas la bénédiction du pouvoir divin, dans sa vie. Néanmoins, celui qui marche dans Sa présence, et vit dans la Vérité, en s’établissant sur ce qu’Il lui dit, donne au Père la plus grande des joies, et ainsi il aura à sa disposition toute la force du Seigneur.

 

R.R. Soares

Pays France

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