09/10/2013 - L’alliance d’Abraham et vous

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Il y a environ 4000 ans, un homme s’est soulevé contre la rébellion de l’être humain, qui ne se souciait pas de ce qu’il faisait, et ne pensait qu’à soi-même. En voyant que les hommes se soumettaient à l’idolâtrie, à la sorcellerie, il voulut trouver et rencontrer le vrai Dieu. Et, comme il se passe avec tous ceux qui sont sincères, il y réussit : le Seigneur Se révéla à Lui, lui donna un ministère, c’est à dire un appel, qui est toujours un défi.

 Comprendre l’appel d’Abraham, et les bénédictions de l’Alliance, que Dieu établit avec lui, est très important pour nous, puisque le Pacte fut célébré avec lui et sa descendance. Malgré que nous ne sommes pas juifs, c’est à dire les descendants naturels d’Abraham, le texte des Galates 3.13-14, nous affirme que la souffrance du Seigneur sur la croix, exista comme une mission spécifique pour faire parvenir jusqu’à nous, les païens, la bénédiction acquise par le patriarche des hébreux.

 Le commandement – Le Seigneur dit à Abram : Va-t’en de ton pays, du lieu de tes origines et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai (Genèse 12.1).

L’ordre qui avait été donné était clair : il fallait qu’Abraham quitte ses parents, la maison de son père, pour se rendre vers un pays qui lui serait indiqué dans le futur. Ce pays préfigure le pays que nous hériterons à l’éternité. Ainsi, il nous faut nous éloigner du monde, pour vivre comme si nous étions dans un pays étranger, tels que des étrangers, et des exilés (1 Pierre 2.11), jusquà notre arrivée à Canaan, où il n’y aura pas de larmes, deuils, cris, douleurs ou d’autres souffrances (Apocalypse 21.4). Là, nous serons éternellement avec Celui qui nous a créés et aimés : Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, vous aurais-je dit que je vais vous préparer une place ? Si donc je m’en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi, pour que là où, moi, je suis, vous soyez, vous aussi (Jean 14.2-3).

 Je suis certain que l’héritage que nous recevrons sera beaucoup plus grand que la Terre, donnée par Dieu à Adam. Si Adam n’avait pas péché, le monde serait exactement comme le jardin d’Eden, aussi vierge et intact, comme si personne ne l’avait jamais touché. Car, malgré le comportement irrationnel des hommes, pendant des millénaires, la Terre détient toujours d’immenses ressources qui pourront toujours être exploitées.

 Les promesses – Dans le texte que nous examinons, nous avons huit promesses faites par le Seigneur à notre père de la foi, et si nous les comprenons correctement, elles nous aideront beaucoup : Le Seigneur dit à Abram : Va-t’en de ton pays (…) vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira. Tous les clans de la terre se béniront par toi (Genèse 12.1-3).

1. Je te montrerai – Il fallait qu’Abraham Lui fasse confiance, qu’il quitte son pays, et alors Dieu Lui montrerait son dessein pour lui. En ce qui nous concerne, c’est pareil. Il nous montrera ce qui nous attend à l’éternité, c’est à dire l’extension de notre héritage en Christ. L’Esprit Saint nous donne une piste : Mais c’est, comme il est écrit, ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas venu au coeur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment (1 Corinthiens 2.9).
2. Je ferai de toi une grande nation. Le Seigneur ne vient pas chez quelqu’un pour le rabaisser, ou l’affaiblir, mais pour faire de lui une grande bénédiction. Dieu souhaite notre développement, Il souhaite que nous ayons les moyens de jouir de toutes les choses qu’Il a créées. Il veut faire de nous, en ce qui concerne notre spiritualité, une grande nation. Un peuple qui est fort, brave, saint, et obéissant auprès de Sa voix : Je connais, moi, les plans que je prépare à votre intention – déclaration du Seigneur – non pas des plans de malheur, mais des plans de paix, afin de vous donner un avenir et un espoir (Jérémie 29.11).
3. Je te bénirai. Dieu souhaite que chacun de nous soit béni. C’est Son dessein que la bénédiction soit entre nos mains. Notre vie doit être sillonnée de réussites, et non pas d’échecs. Abraham reçut l’appel pour être un transformateur. Il fut revêtu d’un pouvoir si grand qu’il serait reconnu comme celui qui apportait les bénédictions. Lors du baptême de l’Esprit Saint, nous sommes revêtus du pouvoir pour agir au Nom de Jésus, en tant que Ses témoins : Mais vous recevrez de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem , dans toute la Judée, et en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1.8).
4. Je rendrai ton nom grand. Non seulement le Nom du Seigneur serait grand, mais celui d’Abraham, aussi, serait respecté. Dieu souhaite que notre nom soit honoré, que nous soyons respectés par l’ennemi et par les démons : L’esprit mauvais leur répondit : Jésus, je le connais, et je sais bien qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? (Actes 19.15).
5. Et, tu seras une source de bénédiction. Après avoir fait toutes ces promesses à notre patriarche, Dieu révéla qu’il lui fallait être une bénédiction, aussi bien pour le Seigneur, que pour ses proches aussi. Aujourd’hui, la même chose se passe avec nous. Il ne nous donne pas cette belle connaissance, de qui nous sommes dans Son Royaume, ou de ce que nous pouvons faire, ou encore nous faire prospérer, uniquement pour que nous vivions dans la liberté et l’abondance. Le Seigneur fit l’apôtre Paul voir la raison majeure de son salut : Mais lève-toi, tiens-toi sur tes pieds. Voici en effet pourquoi je te suis apparu : je te destine à être serviteur et témoin de ce que tu as vu de moi et de ce pour quoi je t’apparaîtrai encore (…) vers qui, moi, je t’envoie pour leur ouvrir les yeux, afin qu’ils se tournent des ténèbres vers la lumière et de l’autorité du Satan vers Dieu, et qu’ils reçoivent le pardon des péchés et une part d’héritage parmi ceux qui ont été consacrés par la foi en moi (Actes 26.16-18).
6. Je bénirai ceux qui te béniront – Le Seigneur Se révèle comme un Dieu qui récompense. Il nous démontre qu’Il est attentif à tout ce qui se passe avec nous. Il voit même le moindre des gestes qui nous aide, et Il en rétribue : Et quiconque vous donnera à boire une coupe d’eau parce que vous appartenez au Christ, amen, je vous le dis, il ne perdra jamais sa récompense (Marc 9.41).
7. Et je maudirai celui qui te maudira – Malheur à celui qui se lève contre un fils de Dieu, il devient maudit à l’instant même. Voilà pourquoi, Jésus nous a dit de prier pour ceux qui nous persécutent, et d’aimer nos ennemis. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent (Matthieu 5.44). Le géant Goliath fit une faute terrible, lorsqu’il maudit David : Le Philistin dit à David : Suis-je un chien, que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Puis le Philistin maudit David par ses dieux (1 Samuel 17.43). Ce n’est nullement nécessaire de vous raconter la suite de ce récit.
8. Et tous les clans de la terre se béniront par toi – Cette bénédiction fut entièrement accomplie dans la semence d’Abraham : par le Seigneur Jésus. Voici, le dessein majeur de notre appel, faire comme quoi la bénédiction qu’Il nous a donnée s’étende aux autres personnes. Il y aura une récompense éternelle qui nous attend de l’autre côté : Ceux qui auront eu du discernement brilleront comme brille la voûte céleste – ceux qui auront amené la multitude à la justice, comme des étoiles, pour toujours, à jamais (Daniel 12.3).

Accepter le Seigneur Jésus comme le Sauveur et Seigneur de notre vie est suffisant. Ainsi, la personne sera sauvée ; elle devient, immédiatement, partie intégrante de l’Alliance établie par le Seigneur avec Abraham. Elle devient tout aussi bien l’héritière de toutes les autres promesses déclarées dans les Ecritures Sacrées. Pourquoi donc ne pas L’accepter maintenant, tout de suite ?

R.R. Soares

Pays France

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