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09/10/2013 - Débarrassez-vous des malédictions

D’un jour à l’autre, dans le milieu évangélique, un enseignement par lequel la probable raison de la souffrance d’une personne serait une malédiction,  fut présenté aux gens.

 Se débarrasser, ou même le refus d’avoir des malédictions est un sujet qui doit être extrêmement bien compris, sous peine de mépriser ce que le Seigneur Jésus a réalisé pour nous au Calvaire, lorsque que nous considérons ce qui nous a déjà été dit à propos de notre Sauveur.

 C’est un fait, les malédictions existent. Les malédictions dites « héréditaires », ne sont pas la croix que certaines familles portent, mais plutôt l’évidence que les démons ont toujours trouvé la porte ouverte chez certaines familles. Ces démons, alors, agissent et insistent pour que tous les descendants d’une même branche de la famille en soufffrent. Il y a encore les malédictions que les parents lancent sur leurs enfants, et ces derniers sans avoir la connaissance des déclarations des Ecritures, en ce qui concerne les êtres humains, en craignent les conséquences, et permettent, ainsi, que le mal puisse les atteindre. Il y a aussi les malédictions qui sont lancées par les leaders religieux, qui d’une manière diabolique obligent leurs brebis à des voeux, soit de ne jamais les abandonner. Il nous faut dire qu’il y a aussi des malédictions qui surgissent en raison des fables populaires, qui s’infiltrent dans la vie de ceux qui les écoutent, par les manigances du prince des ténèbres.

 Un propos très sérieux – Parler au sujet des malédictions, et de leurs conséquences, est vraiment très sérieux. Il y a des millions de vies qui en souffrent, qui perdent leurs biens, leur santé, et leur paix. Des mariages coulent, des vies sont ruinées, en raison d’une malédiction réelle ou imaginaire qui domine les gens. Mais, c’est un fait, sans avoir la révélation des Ecritures à ce propos, nous n’arriverons nulle part. D’autre part, avoir la connaissance intelectuelle de ce qui a été fait pour nous ne va pas résoudre le problème non plus.

 C’est la connaissance qui viendra dans votre coeur, en écoutant la Parole de Dieu, qui en fait, vous débarrassera de toutes les oppressions de l’ennemi, et vous donnera la certitude de ce qui vous appartient déjà en Christ, et votre ferme décision de faire valoir votre droit en Lui. D’autre part, même en sachant qu’Il nous a substitués, si nous ne refusons pas les souffrances dans notre vie, (puisque toutes les souffrances que nous aurions, le Seigneur Jésus les a déjà subies pour nous, à notre place), l’ennemi va continuer à nous opprimer, en nous faisant subir, inutilement, tout ce que le Maître a déjà enduré pour nous.

 Presque tous les chrétiens nous assurent savoir que le Seigneur Jésus a déjá souffert à leur place. Toutefois, la plupart ne sait pas qu’il ne s’agit pas d’une théorie tout simplement, ou d’une déclaration séduisante, mais qu’il s’agit de la vérité. En général, le chrétien n’admet pas, qu’en fait, il ne connaît pas ce que veut vraiment dire, le sacrifice du Seigneur Jésus au Calvaire, pour tous les êtres humains. Le chrétien peut nous réciter par coeur la doctrine de la justification, mais cela n’est qu’un jeu de mots, car il n’arrive pas à croire dans son coeur.

 Vos yeux ont été ouverts – Il y a quelques jours, je parlais au téléphone avec une femme chrétienne, lorsqu’elle me raconta, que malgré sa conversion, qui datait de plus de trente ans, elle n’avait pas encore obtenu un complet affranchissement. Elle souffrait toujours avec le diabète, en priant sans cesse pour que son corps soit guéri de cette malédiction. A l’occasion, elle me dit comment ses yeux avaient été ouverts, à la suite d’une de nos émissions de télévision, lorsque je prêcha le Psaume 109.17 : Il aimait la malédiction : qu’elle vienne sur lui ! Il ne se plaisait pas à la bénédiction : qu’elle s’éloigne de lui ! Cette femme s’est rappelée, que depuis sa tendre enfance, elle acceptait, et elle confessait ce qu’il ne fallait pas. Sa marraine (cette femme avait été baptisée dans le catholicisme), était une femme catholique, très riche, appartenant à un haut standing social et moral, était diabétique. Et, elle lui dédiait son admiration, et voulait lui ressembler. A cette époque, les gens avaient l’habitude de dire que les filleules ressemblaient à leur marraine. Et, ne connaissant pas le pouvoir des mots, elle acceptait et confessait qu’un jour aussi elle aurait le diabète. Sans comprendre ce qu’elle faisait, elle aimait la malédiction, et celle-ci lui est tombée dessus.

 Lorsque je reçus cet appel téléphonique, je pensai aux milliers de personnes, qui de même, et sans réfléchir, ont permis que quelqu’un, par l’inspiration du diable, un beau jour, sème dans leur esprit la semence de la malédiction. Moi-même, lorsque j’étais petit, et malgré ma conversion, j’avais l’habitude de lire mon horoscope dans les journaux. C’est une habitude que les gens cultivent, mais qui est aussi néfaste et ravageuse, que l’usage de la cocaïne, ou encore que toutes les autres drogues. J’étais heureux lorsque l’écrivain démoniaque disait que les gens qui étaient nés dans la même période que moi, auraient tous leurs besoins pourvus le long de la vie. Cela me soulageait et je me disais : « Je ne serai pas un homme riche, mais je ne serai pas non plus un homme pauvre». Toutefois, je menais une vie vraiment misérable, et cela était triste.

Cette malédiction m’a suivi jusqu’à ce que je découvre le détermination. Alors, j’exigeai que le démon retire ses mains de mon argent, et de tout ce qui m’appartenait. Jusqu’à cette date, j’ai beaucoup souffert, ayant très peu de choses dans ma vie. Plusieurs fois, pendant ma jeunesse, je fus obligé de bourrer mon ventre avec de l’eau, afin de pouvoir dormir, et ainsi pouvoir tromper ma faim.

 Un conseil qui est sage -  L’apôtre Paul nous enseigna : Vous avez été instruits, conformément à la vérité qui est en Jésus : Il s’agit de vous défaire de l’homme ancien qui correspond à votre conduite passée et qui périt sous l’effet des désirs trompeurs. (Ephésiens 4.22). Bien que le Seigneur Jésus a emporté toute notre souffrance, il faut nous dépouiller du vieil homme, qui est l’esclave du diable. Il nous faut demander pardon au Seigneur Dieu, pour toute ordure spirituelle que nous avons accepté tout le long de notre vie. Il faut nous dépouiller du vieil homme, et de tout ce qui est faux.

 Beaucoup de gens, qui sont encore célibataires, lorsqu’ils apprennent que quelqu’un est trompé dans le mariage, se disent : « Avec moi, cela se passera différemment. Si cela m’arrive, je demanderai immédiatement le divorce ». Et, en fait, cela arrive tel quel plus tard. Ce qui a été dit, a été la semence pour que le diable puisse agir dans leur vie.

 Il nous faut comprendre que notre rédemption est un événement vraiment bienheureux. Aujourd’hui, si quelqu’un souhaite devenir complètement affranchi d’une souffrance, il le sera. Le diable qui opprime tellement de personnes, a déjà été vaincu par nous, par l’intermède du Seigneur Jésus. Lorsque Satan menace se lever dans votre vie, réprimandez-le pour qu’il fiche le camp. La Parole nous déclare que tous les fils de Dieu détiennent ce privilège : Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas ; mais celui qui naît de Dieu le garde, et le Mauvais ne le touche pas (1 Jean 5.18).

 Maintenant, nous n’avons qu’à garder notre position en Christ, et ne jamais l’abandonner. Personne a les moyens de nous priver de l’affranchissement que le Seigneur a réalisé pour nous : C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés. Tenez donc ferme, et ne vous remettez pas sous le joug de l’esclavage (Galates 5.1).

 Si vous croyez à présent que vous avez une malédiction, lancée sur votre vie, et que vous l’avez acceptée, dirigez-vous, immédiatement, vers le trône de Dieu, en priant, demandez-Lui pardon, et remerciez-Lui d’avoir placé cette malédiction sur le Seigneur Jésus. Ensuite, dites au diable, au Nom de Jésus, que vous êtes affranchi. Ordonnez qu’il sorte de votre vie, et qu’il emporte avec lui toute la souffrance. Briser ou refuser une malédiction n’est pas ce qui compte, mais plutôt il faut nous en débarrasser.

 

R.R. Soares

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