Beaucoup de voix nous appellent pour que nous répondions à leurs désirs, nous prononcions ce qui ne sert pas ou pratiquions ce qui est interdit. Le choix est de chacun, selon sa crainte du Seigneur. Le diable peut vous tenter de façons immondes, malhonnêtes ou vous faisant vous sentir différent et plus puissant que toute personne. Néanmoins, si vous êtes de Dieu, vous ne vous laisserez pas emporter par aucune tentation. Vous devenez seulement pécheur en l´assumant, quelle qu´elle soit.
Dans la mort de Jésus, nous voyons à quel point le diable a tenté les personnes, mais beaucoup ont été aidé par l´Esprit de Dieu. Si nous obéissons au toucher céleste, jamais nous ne chuterons en transgression. Nous savons qu´être tenté ne signifie pas que nous fautons, mais, si nous acceptons l´offre de l´ennemi, oui. Les princes d´Israël pourraient avoir changé leur destin éternel devant Jésus sur la croix, mais ils ont préféré écouter le diable et défier le Sauveur. Le résultat a été leur ruine.
Quand ils ont conduit le Christ au Calvaire pour être crucifié, il y avait aussi deux malfaiteurs. Arrivant à l´endroit appelé le Crane, Jésus a été crucifié avec eux. Au moment où Il était cloué sur le bois, le Seigneur a prié: Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23.34), se référant à qui s’y trouvait. En entendant cela, les deux autres pourraient être sauvés ou non. Tout allait dépendre de leur attitude.
Comme ça arrive toujours, le peuple regardait seulement, mais les princes israélites se moquaient de Jésus, disant qu´Il avait sauvé les autres, mais Il ne pouvait Se sauver. Le diable les a tentés afin de conduire le Christ à faire quelque chose pour prouver qui Il était. Les soldats romains L´imitaient, se moquant de Lui. En plus de cela, ils Lui offraient du vinaigre, disant: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! (v. 37). Les perdus répètent ce que l´ennemi veut, car c´est lui qui parle par leur intermédiaire.
À ce moment-là, quand le Sauveur agonisait sur la croix, l´Esprit de Dieu agissait dans les coeurs. Un des malfaitaurs a préféré se joindre aux moqueurs, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous ! (v. 39). La prière de moquereie, d´incrédulité, laquelle n´est pas faite en réponse à ce que Dieu dit au coeur, de qui la fait, ne reçoit pas de réponse. Tous comprennent si une chose vient de Lui et, s´ils ont un bon coeur, ils l´assumeront.
L´autre malfaiteur a accepté le toucher divin et a réprimandé son collègue de péché: N’as-tu donc aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ? (v. 40). Le voleur repenti a confessé qu´ils méritaient un tel traitement, mais Jésus n´avait fait aucun mal (v. 41). Cet homme non seulement a reconnu Qui était Jésus, mais aussi a prié avec sincérité, demandant qu´Il Se souvienne de lui, en entrant dans le Royaume de Dieu (v. 42). C´est certain, il connaissait la Parole, mais, à un certain moment de sa vie, il avait prêté l´oreille au diable et avait péché, Toutefois il a demandé le salut.
C´est prouvé que le Seigneur est sensible en écoutant une demande de miséricorde faite par quelqu´un de sincère. C´était tout ce dont Jésus avait besoin pour sauver un perdu de plus dans Sa dernière heure ici sur Terre. Le Christ a dit que, ce même jour, cet homme serait au Paradis avec Lui (v. 43). Le Père avait entendu Son Fils dans Sa demande: qu´Il pardonne à ses bourreaux, car ils ne savaient pas ce qu´ils faisaient.
En Christ, avec amour,
R. R. Soares