19/09/2017 - LA RÉVOLTE D´ESAÜ

Esaü dit : Est-ce parce qu'on l'a appelé du nom de Jacob qu'il m'a supplanté par deux fois ? Il avait déjà pris mon droit d'aînesse, et maintenant il a pris ma bénédiction ! Il ajouta : N'as-tu pas de bénédiction en réserve pour moi ?

Genèse 27.36

Esaü aurait dû apprendre à ne pas mépriser ce que le Seigneur concède et chercher, chaque fois plus, la direction divine. En agissant de cette façon, la bénédiction serait confirmée et comprise dans son extension. Il n´a pas été forcé à vendre son droit et, même que le prix ait été bas, l´affaire a été conclue et, pour cela, il devait se conformer. Celui qui sert Dieu, même en endossant le préjudice, a besoin d´honorer sa parole dans une négociation; toutefois, l´attitude du frère de Jacob a été de mépris pour la vérité.

Esaü a dédaigné la valeur du statut d´aîné, en vendant son droit pour une assiette de lentilles. Cela a été le prix qu´il a trouvé juste et, si cela avait été une montagne d´or, il aurait fait la même chose. Esaü aurait dû reconnaitre que Jacob a été juste. En marchandant sa bénédiction, le fils préféré d´Isaac a assuré à Jacob le pouvoir de lutter pour la préserver et gagner tous les présents inhérents au droit acquis. C´est une une erreur d´engager sa parole et, après, ne pas vouloir l´accomplir.

Personne doit de se vanter de ce qu´il a reçu, parce que, s´il ne veille pas, un autre pourra prendre sa couronne (Ap 3.11). L´autre fait d’une très grande importance, c’est que qui n´agit pas en conformité avec la Parole se disqualifie devant le Seigneur. Les dons de Dieu sont irrévocables, mais Son oeuvre ne doit souffrir de dommages à cause d´un gaspilleur. Veillez et priez toujours sur les bénédictions reçues, afin de comprendre leurs objectifs et les maintenir en votre possession. Dans le cas d´Esaü, sa révolte était injuste.

Quand est venu le jour pour Isaac de transférer la bénédiction d´Abraham, Jacob a été appréhensif; le sujet était très délicat. Il était né avec la main sur le talon de son frère, pour cela ils lui ont donné le  prénom de Jacob – supplanteur –, mais la crainte de Dieu dans son coeur l´a fait trembler et il a fallu que sa mère l´encourage. Dans l´attitude de Rebecca, nous avons un exemple de ce que l´Esprit-Saint fait avec nous, car, devant des opportunités, nous avons l´habitude d´hésiter, mais le Seigneur nous encourage!

Celui qui prend les paroles d´Esaü comme vraies, devrait méditer et ne plus faire cela, car il était profane, un homme sans crainte. Le propre père n´a pas déclaré que Jacob avait volé le droit de son frère, mais que celui-ci avait agi avec subtilité. Je pense même qu´Esaü a fait une telle affirmation dans un moment de rage, mais, passé un certain temps, il a dû être arrivé à une conclusion différente. De nombreuses années après l´événement, en rencontrant Jacob, il a pleuré, enlassé à son frère. Ne condamnez jamais un serviteur de Dieu.

En vérité, il n´est bon de condamner personne, parce que, comme Jésus l´a déclaré, par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné (Mt 12.37). De plus, on ne doit pas juger pour ne pas être jugé (Mt 7.1), et oui bénir pour être béni. Tout ce que le Seigneur dit doit être observé, parce que c´est la vérité et jamais ne nous apportera la malédiction; bien au contraire, cela ira nous protéger des actions de l´ennemi. Dans le cas d´Esaü et Jacob, si Dieu a affirmé que le plus grand servirait le plus petit, qui pourrait parler différemment? 

Examinez tout ce que le Seigneur vous a dit, car ce sont des décrets proférés à propos de vous. Préparez-vous pour vous présenter à Lui comme ouvrier approuvé, lequel ne sera jamais rendu honteux (2 Tm 2.15). Ce qu´Il a dit au sujet de Jacob, avant qu´il naisse, s´est accompli. De même se produira dans votre vie! Croyez!

En Christ, avec amour,

R. R. Soares